Si vous êtes marketeur régional d’une entreprise multinationale, vous avez forcément eu des conversations sur la création de contenu localisé plus d’une fois avec votre siège. Vos actions marketing, surveillées au dollar près, doivent rapporter le plus grand ROI possible, toutefois, le budget alloué à la création de contenu localisé est bien souvent limité puisqu’évidemment, « a-t-on réellement besoin de créer du contenu en français alors que nous avons des dizaines de contenus en anglais que vous pouvez exploiter facilement ? ».
Le management au niveau du siège traîne bien souvent des pieds…
- Devons-nous vraiment traduire ce contenu ?
- Nous pourrions surement utiliser la version anglaise du document ?
- Nos prospects travaillent dans un environnement international, bien sûr qu’ils peuvent consulter du contenu en anglais, non ?
Aujourd’hui, justifier la création de contenu localisé dans l’univers IT BtoB est très difficile. Cela coûte cher et il est difficile d’intégrer les processus de création au rythme effréné des campagnes et autres événements. Bien que difficile à mettre en place, la création de contenus localisés est toutefois indispensable.
Il y a quelques mois, nous avons sondé des professionnels de l’IT en France sur ce qu’ils pensaient des contenus disponibles en français pour réaliser leurs recherches dans le cadre d’un projet d’investissement technologique.
Au cours de cette enquête, 54% des répondants ont affirmé qu’ils considéreraient un fournisseur plutôt qu’un autre sur le seul critère que ce fournisseur ait produit du contenu en français plutôt qu’en anglais uniquement. Le constat général de la part de ces professionnels de l’IT, est que présenter un mix de contenus uniquement en anglais comporte plusieurs risques.
Un DSI a ainsi affirmé « Avec la complexité grandissante des solutions techniques du marché il est souvent plus facile d’appréhender les nuances différenciant les fournisseurs sur du contenu en français qu’en anglais. »
Un autre disait ceci « Parfois, les nouvelles notions et le jargon IT utilisés en anglais peuvent porter à confusion ».
De manière générale, il fait consensus que si les professionnels de l’IT comprennent l’anglais, proposer du contenu localisé en français reste indispensable. Un professionnel IT nous a ainsi confié « Pour moi, l’anglais n’est absolument pas une difficulté. Ceci dit, cela peut être plus compliqué pour certains collègues et limite la diffusion possible des documents.»
Vos contenus représentent votre marque et constituent votre première porte d’entrée au sein d’un compte pour ensuite engager une discussion de qualité avec les prospects, il ne faut donc pas les négliger.
Pour savoir comment justifier les dépenses de création de contenus localisés auprès des équipes centrales, lisez la deuxième partie de notre billet de blog.